Après la manifestation qui avait rassemblé près de 700 d’entre eux, mercredi 22 mars 2023, à Rennes (Ille-et-Vilaine), les pêcheurs maintiennent la pression. Ce vendredi 24 mars 2023, une soixantaine de pêcheurs ont amarré leurs bateaux à l’entrée du port de plaisance de Lorient (Morbihan), et ont commencé par bloquer l’embarcadère, quai des Indes, en début de matinée. Dans la foulée, ils ont investi plusieurs lieux liés à l’économie de la pêche, jusqu’à un regain de tensions en fin de matinée.
Les liaisons en bateau-bus, qui permettent de traverser la rade, sont empêchées pour le moment. Rassemblés à terre, les pêcheurs ont mis le feu à un amas de palettes et de poubelles.
Des fusées de détresse tirées
Deux fusées de détresse ont été tirées en direction du toit de la gendarmerie maritime. Dans la foulée, les pêcheurs ont quitté les abords de la gendarmerie maritime pour se diriger vers les affaires maritimes.
Une compagnie de CRS entoure le commissariat
Une compagnie de CRS a été dépêchée pour entourer le commissariat et en protéger les abords.
« On veut voir le secrétaire d’État »
Un dialogue s’est ensuite engagé avec les affaires maritimes. David Le Quintrec, l’un des meneurs de la grogne qui avait conduit à la manifestation de près de 700 pêcheurs, à Rennes, deux jours plus tôt, a pris la parole : « C’est le secrétaire d’État que l’on veut voir », (Hervé Berville, secrétaire d’État à la mer). Au menu de leurs revendications, les contraintes de plus en plus fortes sur leur activité : prix du gasoil, réglementation européenne, pression administrative…
Les pêcheurs s’en prennent à l’organisation professionnelle
Dans la foulée, les pêcheurs ont investi les locaux de l’organisation professionnelle pêcheurs de Bretagne et en ont saccagé les bureaux et tagué les murs. Vers 10 h 30, les pêcheurs s’apprêtent à repartir et à mettre fin à leurs actions.
Un regain de tension en fin de matinée
Alors que les actions des pêcheurs semblaient se terminer, un regain de tension est observé quai de Rohan, où la circulation est coupée par les forces de l’ordre. Aux environs de midi, les choses s’apaisent, la circulation est finalement rétablie.
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