Netflix : « La jeune fille et la mer » raconte l’exploit de Jessica Watson !

Vous n’avez pas pu passer à côté : depuis près d’un mois, le film « La jeune fille et la mer » fait un carton sur la plateforme Netflix. On y découvre l’histoire vraie de Jessica Watson, 16 ans, qui décide de réaliser son plus grand rêve : être la plus jeune femme de l’histoire à faire le tour du monde en voilier, sans escale et sans assistance. Nous l’avons regardé et on vous en dit un peu plus…

« À force de volonté, une ado australienne affronte ses peurs pour réaliser son rêve de devenir la plus jeune skipper à boucler un tour du monde à la voile en solo. » Voilà le synopsis du film La jeune fille et la mer disponible sur Netflix depuis le début du mois. Le film raconte l’histoire de Jessica Watson, jeune fille de 16 ans, attirée par l’océan et passionnée par la voile depuis son plus jeune âge, qui décide d’accomplir un exploit : faire le tour du monde en voilier sans escale et sans assistance d’Est en Ouest, au départ de Sydney. Pour que son record soit homologué, elle doit impérativement passer par les 4 caps : Cap Horn, Cap de Bonne-Espérance, Cap Leeuwin et Cap du Sud-Est, et franchir l’équateur. Avant son départ, elle attire la curiosité des médias qui sont persuadés de son échec. Mais qu’importe : avec le soutien de sa famille et de son entraîneur, Jessica prend le départ de son tour du monde le 18 octobre 2009, s’apprêtant alors à passer quelque 210 jours en mer seule, et à affronter bien des tempêtes, à bord de son sloop de 10 mètres très girly, baptisé Ella’s Pink Lady.

Dans la production Netflix, c’est l’actrice Teagan Croft qui interprète avec brio Jessica Watson. Parce que oui : c’est une histoire vraie ! Et c’est tout l’intérêt de ce film. Avant de découvrir l’incroyable aventure que va vivre Jessica, on découvre l’acharnement médiatique que la jeune femme et ses proches ont dû gérer avant le départ et même la pression du gouvernement australien, prêt à passer une loi pour interdire son départ, du fait de son jeune âge. Tout au long du film, de nombreux flashbacks nous ramènent dans l’enfance de Jessica, elle qui voulait tant faire ses preuves mais qui a dû se battre, plus que les autres du fait de sa dyslexie, et surtout plus que les garçons car comme dit la petite Jessica à son futur coach « Les filles doivent tout le temps faire leurs preuves« .

Si le départ de son tour du monde se passe plutôt bien (trop bien ?), les choses se gâtent à l’approche du Cap de Bonne-Espérance. Jessica affronte sa première tempête. Et ce ne sera pas la dernière évidemment… La plupart des scènes du film sont tournées sur fond vert, et soyons honnêtes : cela se voit. Notamment la scène de la fameuse vague monstrueuse de plus de 20 mètres de haut qui a fait chavirer tant de navires dans de nombreux films du genre !

Alors oui c’est certain, les navigateurs ne pourrront s’empêcher de voir les nombreuses incohérences, les raccourcis et les facilités prises dans le film. Mais finalement, ce n’est pas là un tutoriel pour faire le tour du monde que l’on regarde mais un film d’aventure, avec un message fort pour la jeune génération qui hésiterait encore à se lancer sur l’eau, ou dans toute autre aventure. La jeune fille et la mer met en lumière l’incroyable histoire de Jessica Watson qui, après être rentrée de son tour du monde le 15 mai 2010, remportera le prix du « Young Australian of the Year » et sa place au panthéon des navigateurs ayant accompli un tour du monde sans assistance et sans escale. Et comme le dit si bien la jeune Jessica Watson dans le film, ils sont bien moins nombreux que les hommes ayant été dans l’espace…

Regardez la bande annonce !