Il y a des jours où le Mont-Saint-Michel porte mieux que jamais son surnom : la merveille, lorsqu’il redevient une île, quelques heures par an seulement, au moment des très grandes marées. Il y a 11 ans, le lieu menaçait de s’ensabler, voire de s’effacer derrière les voitures. Des travaux titanesques sont alors entrepris. Pour rendre au mont son caractère maritime, les parkings ont été repoussés à plus de deux kilomètres et cachés par la végétation. Au lieu d’une route sur la digue, un pont permet maintenant à l’eau de s’écouler. Un nouveau barrage a aussi été construit sur la rivière en amont, emmagasinant l’eau à marée haute et la repoussant à marée basse.
Ici, la nature a repris ses droits et Sébastien Daligot, guide depuis 20 ans, le constate chaque jour.
“Sur la flore, on a remarqué des changements, car avec le projet de désensablement, cela a fait reculer tous les espaces pré salés qui étaient arrivés quasiment au pied du mont. Cela a libéré beaucoup plus d’espaces pour tous les animaux que l’on peut voir dans l’année”.
Aujourd’hui, pour arriver jusqu’au abord du mont, il vous faudra marcher, ou prendre la navette gratuite, un grand pas pour la biodiversité.
Les Etats membres de l’ONU se sont enfin mis d’accord samedi sur le premier traité international de protection de la haute mer, destiné à contrecarrer les menaces qui pèsent sur des écosystèmes vitaux pour l’humanité. « Le navire a atteint le rivage », a annoncé la présidente de la conférence Rena Lee, au siège de l’ONU à New York samedi peu avant 21H30 (02H30 GMT), sous les applaudissements nourris et prolongés des […]
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