La Grande Barrière de corail, située au large du Queensland en Australie, est un lieu de biodiversité unique au monde. C’est la plus grande structure vivante biogénique du globe, visible depuis l’espace, construite par des milliards de coraux polypes variés.
Dans cet environnement particulier, la vie est abondante et prend toutes sortes de formes. Il y a évidemment les coraux eux-mêmes, qui ont commencé à apparaître à cet endroit il y a 18 millions d’années, et qui continuent de se développer ; plus de 400 espèces différentes de coraux durs et mous constituent ce récif de près de 35 millions d’hectares.
De nombreuses espèces animales profitent également de cet habitat protégé et riche en nutriments dans les eaux chaudes du Pacifique.
Parmi les habitants et visiteurs du récif, on compte 30 espèces de cétacés, dont la baleine de Minke, le dauphin à bosse, le dauphin à aileron retroussé d’Australie et la baleine à bosse. C’est également un sanctuaire pour les dugongs, des siréniens classés vulnérables, qui vivent là en plus grand nombre que partout ailleurs dans le monde. Ils se rassemblent dans le récif pour profiter de ses 15 espèces différentes d’herbes marines qu’ils broutent paisiblement.
Plus de 1500 espèces de poissons de toutes les couleurs, environ 125 espèces de requins, raies et chimères peuplent également les lieux, ainsi que 5000 espèces de mollusques, dont le bénitier géant, menacé d’extinction. La Grande Barrière de corail est aussi un paradis pour les reptiles, avec six espèces de tortues marines qui viennent nicher sur la côte, 17 espèces de serpents de mer et l’immense crocodile marin, de 5 m de longueur en moyenne, qui réside dans les mangroves et marais salants avoisinants.
Toute cette agitation sous-marine attire des millions d’oiseaux pêcheurs, et l’isolement du récif, qui comprend de nombreuses îles coralliennes, en fait un lieu parfait pour nicher et pondre leurs œufs.
Chacune des espèces qui vivent là dépend des autres pour sa survie, la base de cet écosystème étant le corail. Malheureusement, celui-ci est très sensible à la température et à la qualité de l’eau, ainsi qu’aux variations du niveau de l’océan. La ponte des coraux se fait en masse en été, dès que l’eau se réchauffe et que son niveau baisse, et les anomalies créées par le réchauffement climatique viennent dérégler ce cycle naturel.
Pire encore, les variations de température importantes, tout comme l’acidification de l’océan ou les attaques de certaines espèces invasives, ont pour effet de faire blanchir le corail, c’est-à-dire qu’il apparaît blanc après avoir expulsé les zooxanthelles, de minuscules algues avec qui il vit en symbiose. Sans elles, le corail peine à s’oxygéner et à se nourrir, sa croissance ralentit, sa reproduction devient difficile et il est globalement très affaibli, donc vulnérable aux maladies, à la pollution, etc.
Dans une colonie de coraux aussi colossale que la Grande Barrière de corail, les épisodes de blanchissement sont massifs et très visibles. Les coraux servent donc d’indicateurs de la santé des océans, et les nouvelles sont plutôt mauvaises. Entre 2014 et 2016, les épisodes de blanchissement les plus longs jamais enregistrés ont dévasté le récif australien. Ce sont ainsi 25 à 50 % de ses coraux qui sont morts, et le problème a continué à s’étendre.
La Grande Barrière de corail pourrait bien s’éteindre dans un futur proche si rien n’est fait pour la sauver.
Un bateau de la compagnie Irish Ferries a été remorqué jusqu’au port de Calais (Pas-de-Calais), samedi 4 février 2023 dans la matinée. La veille, un début d’incendie a été détecté dans la salle des machines. Aucun des passagers n’a été blessé. Un ferry de la compagnie Irish Ferries a dû être remorqué jusqu’au port de Calais (Pas-de-Calais), samedi 4 février 2023. La veille, dans la soirée, un début d’incendie s’est déclaré dans un […]
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